Tu es l'eau détournée de ses abimes
Tu es la terre qui prend racine
Et sur laquelle tout s'établit
Tu sacrifies le temps
A l'éternelle jeunesse de la flamme exacte
Qui voile la nature en la reproduisant.
Femme tu mets au monde un corps
toujours pareil
Le tien
Tu es la ressemblance.
Paul Éluard, Les yeux fertiles.
1 comentário:
Esta noite sonhei com ela, estava feliz, sorria a dizer que tinha visto a Maria. Acordei feliz.
Tenho tantas saudades. Tantas.
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